PRODUCTION D’ACIER : L’autosuffisance en point de mire                           

                                                                                                                                Le renouveau industriel et la relance de tous les secteurs qui le composent nécessitent de l’acier, c’est une lapalissade de le dire si nous voulons d’une part répondre aux besoins générés par les activités de transformation industrielle.. Le renouveau industriel et la relance de tous les secteurs qui le composent nécessitent de l’acier, c’est une lapalissade de le dire si nous voulons d’une part répondre aux besoins générés par les activités de transformation industrielle et dans les secteurs de la réalisation tels que le BTPH, les transports, la construction et bien d’autres utilisations et ne pas dépendre de l’extérieur avec tous les risques que cela implique sur le rythme des investissements et de la croissance  du pays. Il faut rappeler que nous importons pour dix milliards de dollars  d’acier par an. C’est pourquoi les pouvoirs publics viennent d’afficher leur volonté de voir le complexe sidérurgique d’El Hadjar augmenter sérieusement ses capacités de production en demandant à l’actionnaire majoritaire ArcelorMittal (70% des actions) de lui présenter une feuille de route orientée sur le long terme. Les résultats de production obtenus en 2012 (580.000 tonnes) sont restés bien modestes par rapport aux objectifs prévus (700.000 t) et il a fallu une ligne de crédit de la BEA de 14 milliards de dinars pour éviter la cessation de paiements.

La réaction des pouvoirs est à ce sujet salutaire pour ne plus laisser un produit aussi stratégique livré aux « aléas »  du marché et aux visions à court terme, seul le critère financier sert de curseur aux décisions stratégiques et opérationnelles. La question de fonds est comment se fait-il que sur un site de 800 hectares qui a atteint une production de 1.450.000 tonnes d’acier en 1991, alors que le pays était en pleine difficulté économique et sécuritaire faut-il le rappeler et a réalisé 1.100.000 tonnes en 2001, n’a fait que régresser depuis 2001, date de l’entrée de l’actionnaire ArcelorMittal dans le capital du complexe sidérurgique d’El Hadjar ?
Toujours est-il qu’il était temps de réagir pour relancer un outil industriel de premiers plan qui peut aller jusqu’à produire trois millions de tonnes d’acier par an, selon les spécialistes en optimisant d’une part les technologies traditionnelles de sidérurgie et intégrant d’autre part progressivement des unités de «  réduction directe »  pour laquelle nous disposons de tous les « ingrédients » et « in puts » nécessaire pour augmenter sérieusement la production d’acier au profit du marché national.    
L’option de voir les capacités de production augmenter s’avère urgente  et à ce titre le projet de Bellara (5 millions de tonnes/an) qui sera construit avec ‘‘Qatar international’’, une joint-venture formée par les groupes Qatar Steel et Qatar Mining illustre parfaitement la volonté et le souci de rompre cette dépendance extérieure qui coûte 10 milliards de dollars par an au pays.
Dans cette perspective de relance, l’option de racheter les actions à hauteur de 51% n’est pas exclue si des solutions ne sont pas envisagées par l’actionnaire majoritaire pour redonner des capacités additionnels de production au complexe d’El Hadjar et à l’économie nationale  

Yacine Ould Moussa   

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