Partenariat algéro-turc

Deux usines de textile en septembre

Deux joint-ventures ont été signées, aujourd’hui, entre le groupe  confection et habillement(C &H) et la société Turque RINGELSAN dans le but de redynamiser le secteur du textile en Algérie. 

Il s’agit du lancement de deux unités industrielles en partenariat avec les turques. Une à Béjaia, pour la production des vêtements de ville et vêtement techniques et l’autre  à Relizane pour les produits et articles de bonneterie.

La première sera installée sur le site de la société, L’Algérienne du Costume (ALCOST)  et produira plus  précisément des costumes, vestes, pantalons, manteaux et autres effets d’habillement et la second sur le site de la société de bonneterie d’Oued Mina, par abréviation «BOOM» et produira, quant à elle, des vêtements de sport, des sous-vêtements, chaussettes, polos et d’autres produits. 

S’exprimant lors de la signature de ces deux joint-ventures, par les responsables des deux parties au siège de ministère, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a souligné que ces deux usines vont permettre de redynamiser «l’industrie du textile en crise depuis des années». Il a ajouté qu’elles vont permettre également la création de 3000 emplois. Selon lui,  50% de leur production sera destinée à l’exportation.

L’ambassadeur de Turquie à Alger, Adnan Keçici, a indiqué, de son côté, que «ce partenariat est exemplaire et sera un partenariat pilote dans le domaine du textile entre les deux pays», mettant en exergue la riche expérience de son pays dans le domaine du textile.

Pour leur part, les responsables des deux partenaires, (C&H, Algérie) et (RINGELSAN, Turquie), ont fait savoir que le démarrage de la production est prévu pour le mois de septembre de l’année en cours. 

  Les objectifs visés par ce partenariat, selon eux, consistent à substituer la production à l’importation, définir et permettre la mise en œuvre de programmes de production  «Made In Algérie» dans une optique de qualité, en mesure de répondre aux exigences du consommateur, améliorer la qualité des produits et articles fabriqués selon les standards internationaux en vue de satisfaire le marché local et de conquérir des marchés extérieurs, stimuler l’activité pour l’ensemble des filiales de la filière textile et enfin, assurer le manière progressive le transfert du savoir-faire propre à l’activité de la confection et la formation du personnel. 

Signalons que le capital de chacune de ces deux nouvelles sociétés est fixé à un milliard de dinars, 70% pour le groupe algérien et 30% pour la société  turque. Il est prévu un chiffre d’affaires pour ces deux sociétés  de 6 milliards de dinars pour la première année et 10,2 milliards de dinars à partir de la troisième année.

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