Le Salon inversé de la sous-traitance
Le Salon inversé de la sous-traitance du 02 au 05 décembre prochain
Une opportunité pour booster la production locale
La Chambre algérienne du commerce et de l’industrie (Caci), met les bouchées doubles pour préparer la prochaine édition du Salon national inversé de la sous-traitance qui sera organisé entre le 02 et 05 décembre prochain.
La première édition a eu lieu en 2011, avec la participation d’environ 60 entreprises. Pour cette année, le directeur général de la Caci, Mohamed Chami, s’attend à une participation plus importante par rapport à la première édition. « Les opérateurs algériens n’ont pas encore pris l’habitude de participer à ce salon, un nouveau concept de manifestation. »
Le concept de salon inversé est dédié aux opérateurs économiques notamment ceux qui se placent sur le segment de la sous-traitance. Dans le salon inversé, c’est l’acheteur d’un produit, ou un demandeur, qui vient exposer la nature de la marchandise dont il a besoins. Les sous-traitants proposent ensuite à l’acheteur sa gamme de produits. Dans un salon ordinaire, le vendeur expose sa production destinée aux acheteurs. L’acheteur peut être une personne physique ou morale.
Le Salon plaide pour la création et la dynamisation du marché interne de la sous-traitance qui vise notamment à réduire les importations et booster la production nationale. Acheter un produit localement fabriqué, selon le directeur de la Caci, présente plusieurs avantages. Parmi lesquels le directeur citera notamment la réduction des volumes des importations, favorisation de la production locale, réduction du délai et du coût de l’approvisionnement.
Dans son intervention, Mohamed Chami est revenu sur les objectifs de ce salon qui est destiné exclusivement aux producteurs et sous-traitant algériens. « Les entreprises étrangères ne sont pas invités à cet espace.
Un espace qui compte mettre en contact les acteurs économique algériens. Nous voulons donner la chance aux entreprises algériennes de se rencontrer et lier des contrats de sous-traitance », indique Mohamed Chami que veut faire de ce salon un rendez-vous incontournable pour les sociétés algériennes pour satisfaire ses besoins en s’approvisionnant sur le marché local.
Un marché local qui doit être riche, dynamique et concurrent des produits importés. Interrogé sur le nombre des contrats signés lors du 1er salon, « le directeur de la Caci a précisé que le rôle de la chambre est de nouer des contacts entre les acteurs économiques. L’essentiel pour nous est de faciliter le contact et les liens entre eux », a-t-il précisé.
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