Onze usines seront créées en partenariat

Les filières électrique et électronique se dotent d’un plan de développement



Ce plan de développement prévoit la création de 4.000 emplois et la formation de 2.500 travailleurs. Il cible des filières d’avenir et d’innovation qui nous fournissent des pièces de rechange et des services mais qui nécessitent un transfert technologique.
Dans le cadre du plan de développement 2013-2015 de la Société de gestion des participations (SGP) de l’Etat Cabeleq, regroupant les filières électrotechnique, électrique, électrochimique et l’industrie numérique, onze usines seront créées en partenariat avec des leaders mondiaux, espagnols et italiens, entre autres. Il s’agit, notamment, de produire des batteries, des groupes électrogènes, des câbles et des transformateurs. « Ces usines concerneront les filières que regroupe notre filiale et seront créées selon la règle 49/51. Nous avons besoin de partenaires étrangers pour produire, notamment des transformateurs dotés de plus de puissances que ceux que nous produisons actuellement », a souligné, hier, Aziza Boulaoula, présidente du directoire de la SGP Cabeleq, à l’issue de la signature de contrats de performance entre la SGP et le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement pour la concrétisation de ce plan. Un plan de développement dont la première phase coûtera 12 milliards de dinars. La SGP espère ainsi voir ses parts de marché passer de 30% actuellement à 40% en 2015 pour l’activité câblière, via une nouvelle usine de fabrication de fibre optique d’une capacité de 4.000 kilomètres par an. Elle envisage aussi une évolution de 30% au lieu de 25%, de ses parts de marché dans la production des transformateurs électriques et de 30% au lieu de 20% dans la production des moteurs électriques, à l’horizon 2015. Pour ce qui est des groupes électrogènes, la société espère rafler 5% du marché en 2015 et compte recourir à un transfert technologique pour développer le créneau relatif à la confection et la maintenance des ascenseurs. « A l’issue de ce plan de développement, 2.100 cadres et jeunes agents seront formés », affirme Mme Boulaoula, précisant que ce plan vise aussi le développement de la sous-traitance autour de la PME. Chose à laquelle a insisté d’une façon particulière le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, Cherif Rahmani. « Ce plan de développement prévoit la création de 4.000 emplois et la formation de 2.500 travailleurs. Il cible des filières d’avenir et d’innovation qui nous fournissent des pièces de rechange et des services mais qui nécessitent un transfert technologique. Toutefois, il est exigé à nos partenaires étrangers d’intégrer des segments de production locaux », note-t-il. Nous avons, poursuit-il, des entreprises versées dans ces filières présentes avec force dans le privé et certaines dans le public. « L’idéal est d’interconnecter les entreprises privées et publiques dans ces secteurs pour aboutir à une complémentarité », conclut-il.


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