tous contre la drogue marocain
Saisie de 5,749 tonnes de résine de cannabis à El-Oued
Une quantité de 5,749 tonnes de résine de cannabis a été saisie mardi, un peu avant l’heure de la rupture du jeûne, près de la localité de Still, sur l’axe routier menant vers le chef-lieu de la wilaya d’El-Oued, a appris, ce mercredi 31 juillet l’APS, auprès de la direction régionale des douanes de Ouargla.
La drogue, conditionnée dans des plaquettes de différents poids, a été saisie, lors d’un contrôle routier, à bord d’un camion doté d’une cachette spécialement aménagée.
La marchandise saisie a été évaluée à 2,29 millions DA, et le moyen de transport utilisé pour son acheminement à 1,3 million DA, tandis que l’amende encourue a été fixée à 2,31 millions DA, a précisé la même source.
Le chauffeur du camion a été arrêté et sera déféré devant la justice une fois que les procédures légales d’usage seront achevées, a-t-on ajouté. tsa
La marchandise saisie a été évaluée à 2,29 millions DA, et le moyen de transport utilisé pour son acheminement à 1,3 million DA, tandis que l’amende encourue a été fixée à 2,31 millions DA, a précisé la même source.
Le chauffeur du camion a été arrêté et sera déféré devant la justice une fois que les procédures légales d’usage seront achevées, a-t-on ajouté. tsa
Le Maroc utilise la drogue comme une arme contre l’Algérie
“La drogue est devenue une arme qu’on utilise contre l’Algérie et il est du devoir de l’Etat algérien de se prémunir contre ce fléau à travers des décisions fermes pour protéger aussi bien sa population que son économie”, a souligné dimanche le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini.
A ce propos, il a rappelé que la CNCPPDH avait déjà “tiré la sonnette d’alarme, depuis plusieurs années, sur les dangers du fléau de la drogue qui porte atteinte à la santé publique”.
Pour Ksentini, aujourd’hui la drogue touche également l’économie du pays, puisqu’elle entre en Algérie “en contrepartie de produits alimentaires subventionnés par l’Etat”.
Il a précisé que la communauté internationale “sait pertinemment que le Maroc, voisin de l’Algérie, est un pays producteur et exportateur de la drogue” tout en exprimant son étonnement quant à ces “voix qui s’élèvent pour réclamer la réouverture des frontière avec le Maroc, alors que le trafic de drogue bas son plein”.
Pour le président de la CNCPPDH, l’Algérie ne peut ouvrir ses frontières dans la mesure où des tonnes de drogue continuent d’entrer sur son territoire.
S’agissant de la lutte contre ce fléau de la drogue, Maître Farouk a plaidé pour la la révision de la loi 2004 relative à la lutte contre les crimes liés à la drogue en l’améliorant à travers “la révision de quelques dispositions, notamment celles relatives à l’aspect pénal” en expliquant qu’”il n’est pas normal qu’on réserve la même sanction à celui qui vend 250 grammes de drogue qu’à celui qui en commercialise 20 tonnes”http://www.algerie1.com/actualite/le-maroc-utilise-la-drogue-comme-une-arme-contre-lalgerie/attachment/drogue_maroc/
Saisie de 41 tonnes de drogue durant les quatre premiers mois de 2013
Les saisies de drogue prennent des proportions alarmantes en Algérie. Au total, 41 tonnes de drogue ont été saisies par les services des douanes durant les quatre premiers mois de 2013, selon le directeur adjoint de la lutte contre le trafic de drogue à la Direction générale des douanes, Arezki Henad.
Les quantités saisies par les services concernés par la lutte contre la drogue ont atteint 157 tonnes en 2012, a précisé le même responsable, cité par APS.
M. Henad a affirmé que des « quantités importantes de drogue sont régulièrement saisies par les forces de l’ordre algériennes », ajoutant que l’Algérie « espère une collaboration de la part du Maroc, pays frère, pour lutter contre le trafic de drogue ».
Pour sa part, en visite de travail en Russie, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a directement mis en cause le Maroc dans le trafic de drogue vers l’Algérie. Il a appelé les grandes puissances à faire pression sur Rabat pour l’obliger à une meilleure collaboration en matière de lutte contre le trafic de drogue.
Concernant la contrebande, M. Henad a précisé que le carburant et les produits alimentaires subventionnés par l’Etat viennent en tête de la liste des produits objets de trafics, auxquels s’ajoutent d’autres produits tels que le cuivre exporté illégalement vers l’Europe, l’alcool et les voitures qui sont utilisées dans des opérations terroristes et la contrebande de cigarettes.
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