90 projets pour 6 milliards de dollars

90 projets pour 6 milliards de dollars

Le nombre de projets  validés par le conseil national de l’investissement a connu une augmentation conséquente durant le premier semestre de l’année en cours, contre la période de l’année dernière. Cette hausse est évaluée à 53,7%, représentant 90 projets contre 58 en 2012. C’est la conclusion à laquelle est arrivé le CNI qui a présenté aujourd’hui, par le biais de l’Agence nationale du développement de l’investissement.

La rencontre a eu lieu à Djenane El Mithak en présence du ministre de l’Industrie, de la Pme et de la Promotion de l’investissement. Mais aussi des représentants du patronat public et privé et de l’UGTA, ainsi qu’un parterre d’hommes d’affaires. Une présence, cependant très remarquée en la personne de Abdelwahab Rahim qui prend part pour la première fois à ce genre de conclave. Le patron de Ardis représentait en fait l’organisation AIDA (Association internationale de la diaspora algérienne.

Pour en revenir au bilan il faut signaler que le bilan des six premiers mois en cours fait ressortir que 90 projets ont été approuvés par le conseil national de l’investissement pour un montant de 6 milliards de dollars. Pari ces 90 projets, l’on compte 24 en termes d’investissements directs étrangers (IDE).

Toujours selon ce bila, l’on remarque que le secteur de l’industrie se taille la part du lion avec 57 projets pour un montant de 280.751 millions de dinars. Avec une prévision de création d’emplois de l’ordre de 7.796 postes. Si l’on saucissonnait ces projets par filière, l’on constate que 17 projets concernent le textile, 13 pour les matériaux de construction, 8 pour la sidérurgie et la métallurgie, 6 sont relatifs à la chimie plastique, 5 pour l’électronique, 4 pour l’agro-alimentaire, 1 pour la mécanique et enfin 3 pour le bois et le papier. Le secteur du tourisme reste le parent pauvre pour un pays qui regorge de potentialités avec uniquement 23 projets.

Durant ce work shop que Rahmani veut instaurer comme tradition, l’on apprendra que l’Agence nationale pour le développement changera de mission en ce sens qu’elle ne demeurera plus recroquevillée sur elle-même en servant de simple boîte aux lettres. Mais elle sera chargée d’aller sur le terrain, décentraliser ses structures et accompagner les investisseurs.

Mais bizarrement, les banques, traditionnelles hôtes des réunions et autres séminaires du ministère de l’Industrie n’étaient pas présentes. D’ailleurs, l’on abordera publiquement, très peu leur rôle.
Parce qu’il faut savoir qu’une fois les principaux partenaires intervenus, Rahmani décrète le huis clos pour débattre avec les opérateurs.

Par Faouzia Ababsa