Construction d’une usine de véhicules blindés en Algérie
Feu vert pour l’Allemand Rheinmetall
C’est désormais officiel, le groupe allemand de défense Rheinmetall vient d’avoir le quitus des autorités d’Allemagne pour mettre sur pied une usine de véhicules blindés en Algérie.
L’information a été rapportée, aujourd’hui, par l'hebdomadaire Der Spiegel. Selon cette source, le ministre allemand de l'Economie, le social-démocrate Sigmar Gabriel, a donné son feu vert à la construction de cette ligne de production de véhicules Fuchs pour un coût estimé à 28 millions d'euros.
Cet accord avait été signé en 2008 lors d'une visite en Algérie de la chancelière allemande Angela Merkel. La mise en oeuvre du contrat n'a jamais posé de problèmes au précédent gouvernement, rappelle le journal allemand Der Spiegel.
Début août, le ministre allemand de l’Economie Sigmar Gabriel avait en revanche retiré son autorisation à un contrat de Rheinmetall portant sur la construction d'un camp militaire entièrement équipé en Russie, pour 100 millions d'euros, en raison de la crise ukrainienne. Le même responsable s’était engagé à durcir les règles sur les exportations d'armes, notamment à destination de certains pays comme le Qatar et l'Arabie saoudite.
Selon les termes du contrat attribué par l’Algérie à Rheinmetall, il est attendu du constructeur allemand la mise en place d’une ligne d’assemblage de véhicules blindés de marque Fuchs et de production de pièces détachées. L'usine en question produira près de 1000 véhicules blindés par an, dont une partie serait destinée à l’exportation.
Par ailleurs, le groupe allemand de défense a revu récemment à la baisse ses prévisions de résultats pour 2014, tablant sur un résultat opérationnel, intérêts et impôts non compris, de 200 à 220 millions d'euros.
Ali Ben Mohamed
L’information a été rapportée, aujourd’hui, par l'hebdomadaire Der Spiegel. Selon cette source, le ministre allemand de l'Economie, le social-démocrate Sigmar Gabriel, a donné son feu vert à la construction de cette ligne de production de véhicules Fuchs pour un coût estimé à 28 millions d'euros.
Cet accord avait été signé en 2008 lors d'une visite en Algérie de la chancelière allemande Angela Merkel. La mise en oeuvre du contrat n'a jamais posé de problèmes au précédent gouvernement, rappelle le journal allemand Der Spiegel.
Début août, le ministre allemand de l’Economie Sigmar Gabriel avait en revanche retiré son autorisation à un contrat de Rheinmetall portant sur la construction d'un camp militaire entièrement équipé en Russie, pour 100 millions d'euros, en raison de la crise ukrainienne. Le même responsable s’était engagé à durcir les règles sur les exportations d'armes, notamment à destination de certains pays comme le Qatar et l'Arabie saoudite.
Selon les termes du contrat attribué par l’Algérie à Rheinmetall, il est attendu du constructeur allemand la mise en place d’une ligne d’assemblage de véhicules blindés de marque Fuchs et de production de pièces détachées. L'usine en question produira près de 1000 véhicules blindés par an, dont une partie serait destinée à l’exportation.
Par ailleurs, le groupe allemand de défense a revu récemment à la baisse ses prévisions de résultats pour 2014, tablant sur un résultat opérationnel, intérêts et impôts non compris, de 200 à 220 millions d'euros.
Ali Ben Mohamed
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