La croissance doit toucher tous les secteurs

La croissance doit toucher tous les secteurs

Dans une table ronde organisée a la Safex par le secrétariat d’Etat auprès du premier ministre chargé de la prospective et des statistiques, les panelistes se sont  focalisé sur le thème de la rencontre qui revient sur les politiques économiques de l’Algérie en cinquante ans d’indépendance. 


Le débat a porté notamment sur les leçons à tirer, les enjeux et défis, et les perspectives pour l’avenir. Le débat entre les différents professeurs universitaires spécialisés en économie a été riche  propositions. Le professeur à l’école des statistiques Boudjemaâ Rachid  a déploré, l’échec des politiques adoptées dans les années 70 et les réformes des années.
« Le résultat de ces politiques nous a menés vers une décennie d’application du Plan d’ajustement structurel qui a été a l’origine de la perte d’un million de poste d’emplois et a dissolution de plus de 800 entreprises. Ce qui a fait augmenter le taux de chômage a plus de 43% » a indiqué le conférencier.
Le Pr Boudjemaâ a précisé que la croissance ou le développent n’est pas seulement une action de matérialisation. L’aspect immatériel est aussi un facteur de croissance très important. Une idée qui est partagé par le Dr en sciences économiques de l’université d’Alger Ahmine Chefir qui considère que la politique économique ne doit pas se baser sur des priorités, car tous les secteurs sont complémentaires, « l’industrie complété l’agriculture» a –t-il signalé, à titre d’exemple.
Pour sa part, Boulahbal Bachir un ancien cadre des planifications a pointé du doigt  l’utilisation irrationnelle de la rente pétrolière, ce qui explique la faiblesse de la croissance.  
Pour le Pr Boudjemaâ, le discours de la directrice du FMI qui qualifie l’économie nationale de «robuste» est fragile. Selon le même paneliste, les indicateurs ne reflètent pas exactement la situation sur le plan macroéconomique. Après 24 ans de réformes, « nous sommes toujours avec une faible intermédiation bancaire et l’informel qui contrôle l’économie nationale» a-t-il constaté.
Le secrétaire d’Etat chargé des prospectives et des statistiques, Bachir Messaitfa a plaidé, lui, pour une vision et une stratégie à long terme. Pour ce faire il a ordonné aux cadres de son département de prendre en considération les remarques des panelistes afin d’établir des données et prévisions statistiques sur une vingtaine d’années. Ce qui représentera un outil d’aide à la prise des décisions pour les investisseurs.
Toutefois, cette démarche est conditionnée par la volonté politique, la diversification de l’économie «C’est à l’industrie de tirer l’économie vers le haut et non l’investissement étatique». Aussi, les panélistes ont-ils plaidé pour qu’un frein soit mis aux importations pour créer de l’emploi, investir dans le développement Pour cela, les panelistes ont été faut freiner les importations pour créer l’emploi, car la science est à la base de tout progrès ».  
Khelifa Litamine

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