La première centrale électrique « Made in Algeria » attendue en 2018
La première centrale électrique « Made in Algeria » en 2018
Les premières turbines "Made in Algeria" devraient sortir, à partir de 2018, du grand complexe industriel de Aïn Yagout, près de Batna, qui sera construit dans le cadre d’un partenariat entre Sonelgaz et GE Energy. Un investissement de 200 millions de dollars, qui vient d’être approuvé par le Conseil des participations de l’Etat (CPE).
Le Conseil des participations de l’Etat a approuvé, le 25 septembre 2013, l’accord d’association pour la création d’une joint-venture, détenue à hauteur de 51% par Sonelgaz et à 49% par GE Industrial, une filiale de General Electric, pour la réalisation et l’exploitation d’un complexe industriel de fabrication de turbines. «La décision du CPE est une marque de confiance et de reconnaissance tant pour le savoir-faire industriel de GE dans le domaine de la fabrication de turbines que pour la stratégie voulue par le groupe Sonelgaz de bâtir pour notre pays une industrie d’équipements électriques », déclare pour Maghreb Emergent, M. Akli Brihi, directeur général de GE Energy Algérie.
Les prochaines étapes de la réalisation du projet concerneront d’abord les aspects juridiques. « Nous sommes maintenant à la tâche avec notre partenaire Sonelgaz en vue de finaliser un certain nombre d’accords essentiels à la création et au fonctionnement de cette joint-venture », ajoute M. Brihi, qui rappelle que la future société mixte « sera en charge de construire un grand complexe composé de quatre usines (turbines à gaz, turbines à vapeur, alternateurs, systèmes de contrôle commande) pour un objectif de mise en production des premières turbines "Made in Algeria" à partir de 2018.
Les prochaines étapes de la réalisation du projet concerneront d’abord les aspects juridiques. « Nous sommes maintenant à la tâche avec notre partenaire Sonelgaz en vue de finaliser un certain nombre d’accords essentiels à la création et au fonctionnement de cette joint-venture », ajoute M. Brihi, qui rappelle que la future société mixte « sera en charge de construire un grand complexe composé de quatre usines (turbines à gaz, turbines à vapeur, alternateurs, systèmes de contrôle commande) pour un objectif de mise en production des premières turbines "Made in Algeria" à partir de 2018.
Valeur ajoutée technologique
L’investissement pour la réalisation de ce projet est estimé à 200 millions de dollars US, avec à la clé, la création d’un millier d’emplois, directs et indirects. La réalisation de ce complexe, qui sera le premier en Afrique, prendra au total 5 ans, « le temps de finaliser les accords, de construire les quatre usines en question et de constituer notre réseau de sous-traitance locale pour livrer les premières turbines », précise M. Brihi. Le complexe de Aïn Yagout sera constitué d’une unité de fabrication de turbines à gaz de 100 à 300 MW", et une autre pour "des turbines à vapeurs de 50 à 160 MW". Des deux autres usines sortiront les alternateurs qui seront couplés aux turbines pour convertir l’énergie mécanique en énergie électrique et les systèmes de contrôle-commande pour équiper les turbines fabriquées dans les deux premières usines, selon Sonelgaz.
Outre le partenaire Sonelgaz, la contribution de plusieurs acteurs est attendue à ce projet. « Le travail est phénoménal, car nous sommes dans un monde industriel à très haute valeur ajoutée technologique, qui nécessite l’implication des autorités nationales et locales, des universités, des centres de formation professionnelle et de recherche, des PME algériennes, etc… », ajoute encore Akli Brihi.
Outre le partenaire Sonelgaz, la contribution de plusieurs acteurs est attendue à ce projet. « Le travail est phénoménal, car nous sommes dans un monde industriel à très haute valeur ajoutée technologique, qui nécessite l’implication des autorités nationales et locales, des universités, des centres de formation professionnelle et de recherche, des PME algériennes, etc… », ajoute encore Akli Brihi.
Réseau de sous-traitance
Autre étape importante, qui sera lancée dès la constitution de la joint-venture Sonelgaz/GE, les deux partenaires vont s’atteler à mettre en place un réseau de sous-traitants, composé de PME-PMI locales. La société mixte aura ensuite pour mission de mettre en œuvre une politique d’audit et de sélection des PME/PMI algériennes capables d’intégrer ce réseau de sous-traitance qui sera vital pour la réussite de ce projet industriel. « Nous sommes ici au cœur de la stratégie industrielle voulue par nos autorités. Nous devons relever ce défi », affirme notre interlocuteur.
1,9 milliards de dollars pour 6 centrales électriques
A noter que GE Energy a été retenu dans le cadre d’un appel d’offres international restreint aux équipementiers pour la fourniture de 24 Turbines à gaz, de 12 turbines à vapeur et de 36 alternateurs et systèmes de contrôle-commande associés. Ces équipements seront destinés à équiper six nouvelles centrales électriques en cycle combiné d’une puissance de 1.200 à 1.600 MW chacune, soit une puissance totale de 8.400 MW. Outre la fourniture de ces équipements, les soumissionnaires avaient pour obligation de s’engager à réaliser un complexe industriel pour la fabrication des turbines à gaz, turbines à vapeur, alternateurs et systèmes de contrôle-commande constituant les blocs de puissance, en partenariat avec Sonelgaz. Le contrat pour la fourniture des équipements des îlots de puissance d’une capacité de 8.400 MW, signé entre la société Algérienne de Production de l’Electricité (SPE), filiale de la Sonelgaz, et GE, s’élève à 1,9 milliards de dollars.http://www.maghrebemergent.com
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