Usine Renault d'Oran
une centaine de sous-traitants locaux identifiés ALGER- Cent-treize (113) sous-traitants potentiels algériens ont été identifiés pour accompagner le projet de l'usine automobile Renault de Oued Tlélat (Oran), a indiqué lundi à Alger le président du directoire de la SGP-équipements industriels et agricoles (Equipag) Bachir Dehimi.
"Ces partenaires, entreprises privés et publiques, recèlent un potentiel mais ont besoin d'un accompagnement, c'est pourquoi un travail d'audit et d'évaluation se fait actuellement", a estimé M. Dehimi, en marge du 8éme salon international de pièces, équipements, services et maintenance pour les automobiles et les véhicules industriels "Equip Auto Algeria 2014", qui se tient aux palais des expositions d'Alger (3 au 6 mars).
"Ces sous-traitants interviendront principalement dans des filières prioritaires comme le vitrage, le câblage, la tôlerie et la soudure. Le constructeur français apportera son expertise en vue d'arriver au moins à un taux d'intégration de 42%", a précisé pour sa part Bernard Sonilhak, PDG de Renault Algérie production.
La vision à long terme est d'intégrer des pièces de plus en plus techniques et de développer une industrie automobile en Algérie , a-t-il ajouté.
"Nos attentes vis-à-vis de ces sous-traitants est de faire preuve de la qualité et de la compétitivité des produits car nous travaillons conformément à des normes où on n'accepte que 50 défauts sur 1 million de pièces", a-t-il dit.
L'objectif est de développer une industrie automobile à long terme en Algérie et d'intégrer des pièces de plus en plus techniques, selon lui.
Interrogé sur l'état d'avancement du projet de l'usine d'Oran, M. Sonilhak a affirmé que des hangars sont déjà mis en place, alors que la formation d'une partie du personnel sur le site est en cours.
L'usine est implantée sur une superficie de 151 hectares, 20 hectares seront réservés aux sous-traitants qui seront sélectionnés pour fournir les pièces et composants et garantir ainsi un gain de temps et de coûts, a expliqué M. Sonilhak.
La sortie du premier véhicule Renault de type Symbol "made in Algeria" est prévue le 20 novembre 2014. L'usine devra produire, dans une première étape, quelque 25.000 unités par an avant de passer à une cadence supérieure de 75.000 unités/an à terme.
Avenir prometteur pour l'industrie mécanique en Algérie
D'autres projets sont en cours de réalisation dans l'industrie mécanique notamment avec le groupe allemand Mercedes-Bens pour la production de 15.000 cars, bus et camions/an à Alger, de 8.000 véhicules utilitaires à Tiaret et de 25.000 moteurs à Constantine, a rappelé le PDG de la Société nationale de véhicules industriels (SNVI), Hamoud Tazrouti.
Pour compléter sa gamme, l'entreprise est à la recherche de partenaires pour la production de camions de moins de 5 tonnes puisque avec le leader allemand elle produira des camions d'un tonnage de 8 à 26 tonnes, a-t-il précisé.
Evoquant la reprise par l'Etat en octobre 2013 de l'unité de carrosserie industrielle de Tiaret, un partenariat entre la SNVI et le français BTK, M.Tazrouti a expliqué que le partenariat n'a pas atteint les objectifs escomptés notamment en termes d'investissement prévu à 10 millions d'euros ainsi que la modernisation des produits, la création de l'emploi et l'exportation.
Le même responsable a appelé, par ailleurs, les exposants présents au salon "Equip Auto" à perfectionner la qualité de leurs services pour répondre à la demande des partenaires de l'Algérie et dépasser le taux d'intégration prévu.
M. Dehimi a indiqué, en outre, que les filières mécaniques relevant de la SGP-Equipag avaient réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 520 millions d'euros et prévoient d'atteindre 750 millions d'euros en 2014 et de dépasser 1 milliard d'euros à l'horizon 2016.
Environ 320 exposants prennent part à ce salon professionnel dont plus de 80% sont étrangers et représentent notamment l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, la Grande Bretagne et la France.http://www.aps.dz/
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